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Vie bérurière

16 novembre 2004

Mal de mer

Aucun rivage à l'horizon...  Si lointaine rive.  Je ne peut t'atteindre et mon coeur d'enfant s'éteint.  J'ai le mal de mer.  J'ai le mal de mère.  Orpheline que je suis.  Mon père est mort, ma mère me renie.  Au nom de l'amour je suis disparue à néant. Rançon de tes amours, nous de devions être présent.  Étant le fruit de tes entrailles, tu n'as jamais fait fit de ma détresse.  Quand je partais au loin, tu ne me cherchais pas.  J'ai toujours été seule avec mes démons, j'ai due affronter seule la vie sauvage que tu m'as imposée en me mettant au monde.  J'ai tellement pas demandée à naître, mais toi, as-tu demandée un enfant?  Je vois des gens qui ont une vrai vie de famille.  Un père, une mère et une solidarité familliale.  Mais toi, maman.  Que m'as-tu donnée?  La sollitude, la peur et l'angoisse.  Depuis si longtemps, j'ai le mal de mère.  Même la fille dans ta nouvelle vie peut plus t'appeler maman que moi.  Tu ne te préoccupes pas de mes enfants, ni de moi.  Jamais tu n'as gardé mes enfants et pourtant...  Oh comme il vante tes mérites avec les autres enfants.  Pardon maman, je m'en veux d'être née.  Je sais que t'as déjà fait ton deuil, maman, mais je ne suis pas encore morte.  Naguère est née la tornade Cathy, elle n'en torrente pas moins encore aujourd'hui.  Je suis déracinée, maman.  Mon père et mort et tu crois que je suis morte avec lui...  Je me noit dans ton ventre.  Je m'assèche de ton amour...  J'ai soif.  L'amertume me pèse, la mer est trop lourde de vide.  Je me noie.  Il me semble que je disparaît et pourtant...  Pour la mère, il y a longtemps que j'ai cessée d'exister.
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Vie bérurière
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